des positions irréconciliables avec une partie de la gauche
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des positions irréconciliables avec une partie de la gauche
16.02.2016
Valls ne "peut pas gouverner avec ceux qui considèrent que Hollande, c'est pire que Sarkozy"
Manuel Valls a dit assumer lundi soir des "positions irréconciliables" avec une partie de la gauche, en jugeant que "le problème" n'était pas "d'organiser une primaire qui irait de Mélenchon à Macron".
"A gauche, il faut qu'on se dépasse. Le problème n'est pas d'organiser une primaire qui irait de Mélenchon à Macron. Parfois, il y a des positions irréconciliables à gauche et il faut l'assumer". Lundi soir, Manuel Valls a définitivement coupé les ponts avec une partie de la gauche, lors d'une réunion publique devant environ 200 sympathisants socialistes dans sa circonscription d'élection à Corbeil-Essonnes.
"Moi, je ne peux pas gouverner avec ceux qui considèrent que François Hollande, c'est pire que Nicolas Sarkozy, ou que Manuel Valls, c'est pire que Jean-Marie Le Pen", a encore lancé le Premier ministre.
"Je ne peux pas gouverner avec ceux qui vont à des meetings avec (l'islamologue suisse) Tariq Ramadan, c'est à dire aux antipodes de ce que nous sommes", a-t-il dit, visant sans la nommer Clémentine Autain, l'une des porte-voix du Front de gauche. "Pourquoi me prend-t-il pour cible?, s'est-elle interrogée sur BFMTV. Il a, en tout cas, bien identifié que j'incarne une autre orientation à gauche".
Le "projet raciste" du FN
"Donc ce débat nous devons aussi l'assumer à gauche. Tout ne se confond pas", a ajouté le Premier ministre. Manuel Valls a de nouveau insisté sur le danger d'un Front national au "projet raciste", et d'"une extrême droite qui ne s'exprime plus depuis les régionales" mais qui veut "engranger".
Citant les déchirements à droite en vue des primaires pour la présidentielle, il a aussi déploré la vitesse à laquelle les attentats avaient été mis au second plan. "Comment les responsables politiques peuvent-ils oublier aussi rapidement la gravité des menaces?", a-t-il demandé.
Valls rejette les "totems" de l'immobilisme
Enfin, le Premier ministre a de nouveau dit que l'exécutif réformerait jusqu'au bout du quinquennat, rejetant les "totems" de l'immobilisme - comme il l'avait dès son arrivée à Matignon en 2014 - et défendant une "flexisécurité à la française". "J'entends déjà la petite musique qui est le quinquennat est terminé, qu'il ne se passera plus rien", a-t-il dit. "Il ne faut en aucun cas s'interdire, sur le seul prétexte de conserver tel ou tel totem, de changer, de réformer", a-t-il lancé.
"Je préfère une France innovante qui regarde l'avenir avec confiance, à une France figée, congelée, dans un modèle social qu'elle aura tellement sanctuarisé qu'elle n'aura pas pu le sauver", a plaidé Manuel Valls.
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